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Comportements Ethologie Humaine Christian Moreau

19 avril 2006

L'ethologie humaine de la haute performance

L'éthologie de l'homme en situation de haute performance :

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Notre site complet (une 30aine de rubriques mises à jour réguliérement) www.ethologiehumaine.fr (si le lien ne fonctionne pas, la taper dans la barre d'adresse)

L'homme en situation de haute performance s’engage dans des actions où il éprouve des émotions et des sensations qui lui sont propres. Quand il est dans la sensation et dans l’émotion, il ne pense pas, mais il est alors au mieux de sa performance.

Nous prenons ici l'exemple particulier du sportif de haut niveau. Le sportif de haut niveau s’engage dans des actions où il éprouve des émotions et des sensations qui lui sont propres. Quand il est dans la sensation et dans l’émotion, il ne pense pas, mais il est alors au mieux de sa performance.

Précisons cela. C’est un être qui vit au présent. Le pire, qui puisse lui arriver, c’est de se trouver enfermé entre un passé fautif (contre-performance, erreurs techniques etc.)et un futur réparateur (idéalisation, volonté mentale paralysante etc.). En ce sens le mental est un élément gênant s’il est déconnecté du moment ou de l’instant ou l’action doit se faire.

C’est étrange, mais il est important avec l’athlète de haut niveau de développer "une pensée du corps", axée sur le désir et sa conséquence qui est le plaisir. Il souffre parfois dans son corps mais s’il est apte à aller au delà de cela, alors il entre dans cet espace euphorique où l’exercice de sa virtuosité technique trouve sa pleine expression.

Pour un sportif de haut niveau la réalité est vraie. Cela signifie qu’il réussit ou non ce qu’il entreprend en s’investissant dans des sensations et des émotions immédiates où la pensée cesse de le perturber.

Parfois l’analogie avec l’animal est utile. L’animal doit sentir le bon geste au bon moment sous peine de ne pas survivre. A un niveau moindre, il en est de même pour l’athlète de haut niveau s’il veut éviter de s’écrouler tant au sein d’une successsion d’échecs paralysants que d'une confiance trop "mentalisée".

C’est au plan physique que cela se passe. Il suffit de trouver des petits gestes qui lui sont familiers et de les intégrer dans sa pratique technique. La plupart du temps, ces gestes sont considérés à tort comme des défauts.

En fait ce sont ces défauts qui caractérisent sa personnalité. Et c’est à partir d’eux qu’il est capable d’inventer des gestes techniques et des pratiques de grande performance.

Il ne peut y avoir de grandes qualités sans de grands défauts. Il convient de travailler sur les deux plans. Les qualités des défauts comme les défauts des qualités.

C’est une des raisons pour lesquelles, nous avons fondé l’éthologie humaine comportementale. Elle s’applique dans de nombreux domaines, mais là où ses résultats sont les plus spectaculaires, c’est dans le domaine des hautes performances, de la virtuosité, de la médecine de catastrophe, des pathologies mentales sans lésion physiologiques mais résistantes aux traitements habituel et en règle générales de toutes les situations hors-normes (professions soumises à des stress élevés, individus perturbés par des chocs anormaux etc.)

Pour des raisons de confidentialité qui nous ont été demandées, nous ne faisons pas état des travaux en cours dans ce domaine mais nous donnons des indications générales dans d’autres secteurs d’ordre familier sur notre site.

Nous pouvons également participer à des entraînements, des préparations ou des conférences-débat et colloques. La validation est immédiate. Ou cela fonctionne, ou cela ne fonctionne pas. Mais l'expérience nous a appris que cela fonctionne !

Et si nous pouvions nous permettre, au plan sportif, un peu d'humour félin !
Pourquoi pas ?

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31 mars 2006

Un exemple d'éthologie humaine comportementale (EHC)

Vitamine méthodologiques: planter un chêne éthologiquement

Vous pouvez consulter sur ce blog l'autre article "Ethologie humaine" ou jeter un oeil sur notre site www.ethologiehumaine.fr . Bien à vous  Ethologiquement.

(C. Moreau, auteur de ce blog, a fondé l'EHC - éthologie humaine comportementale - il enseigne à l'université lyon2 christian.moreau@univ-lyon2.fr et collabore avec d'autres universités, dont celles de Berkeley - UCB (USA) - et celle d'Osaka (Japon)

PLANTER UN CHÊNE

Pour éclairer davantage cette démarche, disons que nous ne plantons pas un chêne pour les générations futures. Cela c'est de la prédetermination. Cela c'est l'objectif classique, le projet dont on sait par avance ce qu'il donnera, l'application technicienne confondue avec la recherche fondamentale qui, elle, ne peut savoir vraiment ce qu'elle va trouver puisque c'est "à découvrir" etc.

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Non, nous plantons un chêne parce que, par exemple, nous aimons cet arbre et que cela nous émeut (=mise en mouvement émotionnelle) au moment même où nous le plantons. C'est cela que nous entendons par une dynamique comportementale non pré determinée. Peu nous importe qu'il devienne centenaire ou qu'un éclair d'orage le brûle, cela ce n'est pas vraiment maîtrisable par nous.

Une institution peut planifier la plantation de chênes mais il demeure important que l'homme continue à aimer planter.

yohelC'est cette part là d'irrationnel actif, peuplé de sensations variées (plaisir de faire, plaisir esthétique, sommeil associé à l'effort physique, plaisir de voir pousser, investissement corporel et sensoriel direct etc.) qui assure, en dépit de l'imprévisibilité d'une plantation, une pérénité de ses interactions avec son environnement vital.

Si nous n'avions pas conservé un peu de cela, notre aire de vie serait devenue un désert (on y aurait coupé les arbres sans aucun état d'âme).

Remarque: même si ce n'est pas encore le cas, nous avons déjà tendance à ne planter que pour la rentabilité la plus immédiate possible, par exemple des peupliers, adultes, donc que l'on peut couper et vendre, à une trentaine d'année. En fait il y a problème chaque fois qu'il y contamination par les seuls intérêts matériels (que l'on imagine pouvoir contrôler dans le temps), aux dépens de l'être vivant (qui lui n'existe réellement que transitoirement). Sans nier notre matérialité, l'EHC souhaite redonner une chance à notre vitalité. Voir à ce sujet l'article intitulé "De la négation à l'incitation" dans "Escapades biologiques".

Et pour revenir à la recherche de nouveaux possibles, c'est encore le plaisir à chercher pour le seul plaisir de chercher, jusqu'au moment ou l'imprévisible et l'inattendu se manifestent. Pour caricaturer Malraux "l'avenir sera éthologique ou ne sera pas".

Malraux a dit, lui, "l'avenir sera métaphysique ou ne sera pas", ce qui est, selon nous, une pirouette moralisante.

Nous avons besoin d'une dimension où nous puissions être en accord avec le monde (pourquoi pas la recherche de la beauté qui est probablement plus universelle qu'on veut bien le dire), et non d'une idéologie moralisante qui n'a cessé de faire la preuve de son incompétence en s'appuyant sur des pratiques mortifères et objectivement deshumanisantes.

En quelque sorte planter un arbre pourrait devenir un acte éthologique plus qu'écologique.arbre05

L'écologie se présente comme un devoir de préservation de la nature. La encore nous cotoyons davantage la morale que le pragmatisme humain. L'EHC oeuvrerait plutôt dans la redécouverte de sensations associées à la possible immense beauté du monde.

C'est ce que le réalisateur du "La marche de l'empereur" a compris. Il a filmé les manchots car il les trouvait beaux mais n'a pas tenu à en faire une parabole écologique moralisatrice. Il a fait le choix de la beauté pure, sans commentaire anthropomorphique, sans suggestion culpabilisante sur nos comportements destructeurs, avec une musique accordée par la compositrice à sa perception sensorielle des images. Et le public ne s'y est pas trompé qui, à travers une grande variété de continents et de cultures, a plébiscité ce film sur une forme de "beauté universelle".

Ici nous imageons une pratique d'éthologie humaine comportementale (EHC) par une analogie. L'EHC intervient à un moment précis de notre présent à la faveur d'un acte chargé de sensations et d'émotions. Elle essaie de comprendre cela au moment même où cette action s'accomplit (ou échoue).

Nous sommes dans des états de transition, chargé d'imprévisibilité et caractérisés par le moment même où ils se produisent et leur mouvement chaotique. Ils ne procèdent donc pas d'un objectif prédéterminé si ce n'est l'acceptation d'un moment présent associé à des sensations et des émotions. C'est cela que nous avons voulu éclairer dans ce qui suit.

31 mars 2006

Ethologie jubilatoire

"Le monde de l'homme heureux est différent de celui de l'homme triste". L.Wittgenstein(1889-1951)

L'éthologie humaine et sa grande voisine l'ethnographie sont actuellement rayonnantes. C'est réconfortant. Cela prouve que nous sommes à la recherche d'une humanité qui vaille la peine d'être vécue.

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Mais qu'en est-il pour moi ? Je théorise trop, là où il s'agit d'être, et si possible heureux. Et ce que je désire proposer, éthologiquement parlant, c'est un comportement éthologique réél. Et que ce comportement me conduise à rencontrer des êtres vrais et à l'être moi-même. De mon point de vue, c'est ça le bonheur.

Donc, si notre approche éthologique ne favorise pas cela, alors autant rester couché.

J'ai oeuvré en biologie des comportements et en éthologie humaine, côtoyé l'ethnographie, enseigné cela longtemps à l'université Lyon2 et écrit là-dessus. Cependant, je ne souhaite pas lunah043"parler" ici d'éthologie humaine si ce n'est au niveau de descriptions d'expériences sensibles et réelles, les miennes et celles de personnes que j'estime. C'est pourquoi j'ai fondé une nouvelle approche de l'éthologie que j'ai appellée éthologie humaine comportementale.

Je ne suis pas un individu strictement objectif et je pratique une subjectivité sincère. Cela veut dire que j'admets que ma réalité est vraie et que la vôtre l'est aussi. Bref, je "nous" souhaite de partager sur ce site une relation vivifiante et jubilatoire à l'éthologie humaine.

Christian MOREAU

Vous pouvez aller jeter un oeil sur notre site www.ethologiehumaine.fr tout en gardant l'autre sur canablog qui est aussi un site super. Cordialement à vous.

(C. Moreau, auteur de ce blog, a fondé l'EHC - éthologie humaine comportementale - il enseigne à l'université lyon2 christian.moreau@univ-lyon2.fr et collabore avec d'autres universités, dont celles de Berkeley - UCB (USA) - et celle d'Osaka (Japon)

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Comportements Ethologie Humaine Christian Moreau
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